|
L’identification des papillons n’est pas forcément évidente. Cette identification se fait à partir de critères d’identification plus ou moins faciles à voir. Ces critères sont exposés dans des guides d’identification spécifiques à ces espèces. Si l’on veut progresser dans la connaissance et la détermination des différentes espèces, il est indispensable de se procurer un guide.
Pour toutes questions d’identification, n’hésitez pas à contacter le responsable du groupe papillons de FCA. Pensez également à réaliser des photos pour faciliter les déterminations d’espèces.
Pour bien commencer, il faut s’intéresser à des espèces faciles à reconnaitre et qui sont assez communes. C’est le cas de la famille des Nymphalidés encore appelée les Vanesses. Les chenilles de ces papillons se nourrissent le plus souvent d’orties ou de chardons, il est donc nécessaire de préserver ces plantes dans un coin de son jardin pour assurer leur reproduction.
Ce qu’il faut regarder et si possible prendre en photo :
- l’allure générale du papillon
- la taille du papillon
- le dessus des ailes (face des ailes que l’on voit quand les ailes sont ouvertes)
- le dessous des ailes (face des ailes que l’on voit quand les ailes sont fermées)
Détaillons 7 espèces bien présentes dans notre région.
Le Paon-du-jour
|
Cliquez pour agrandir la photo
Comme nous le voyons sur cette photo,
le dessous des ailes est noir.
La bordure est assez découpée
Photo : A. Deschatres
|
Cliquez pour agrandir la photo
Le dessus est très caractéristique et ne peut être
confondu avec une autre espèce.
Quatre ocelles apparaissent sur les ailes.
Le fond est rouge.
C’est un papillon de taille moyenne.
Photo : JC Deschatres
|
ll est commun et est visible quasiment partout même au cœur des villes. On le voit voler entre février et octobre dès que les températures sont suffisamment douces. Il passe en effet l’hiver sous forme adulte (sous forme de papillon).
Le Vulcain
|
Cliquez pour agrandir la photo
Comme le montre la photo, le dessous du Vulcain est parfaitement mimétique avec un fond de feuilles mortes.
On le repère donc souvent quand il s’envole à notre approche. Comme l’espèce précédente, le dessous est donc sombre même si des tâches blanches apparaissent
Photo : H. Georget
|
Cliquez pour agrandir la photo
Ailes ouvertes, le contraste est saisissant.
Les bandes rouges sur les ailes antérieures et postérieures permettent de l’identifier facilement.
Photo : A. Deschatres
|
Tout comme le Paon-du-jour, on peut voir voler ce papillon dans notre région pendant une grande partie de l’année, entre février et novembre.
La Petite Tortue
Cliquez pour agrandir la photo
Photo : H. Georget |
La Petite Tortue est un papillon à dominante orange plutôt vif.
De larges tâches noires sont visibles sur les ailes antérieures.
Le dessous des ailes antérieures est très nettement contrasté entre jaunâtre et noir.
Attention cette espèce peut être confondue avec la Grande Tortue (voir ci-dessous). Elle est de taille plus réduite
|
Elle est visible dans notre région entre février et novembre.
La Grande Tortue
|
Cliquez pour agrandir la photo
Photo : E. Le Roy
|
Cette espèce est plus grande que la précédente.
Sa couleur est également moins vive.
Elle varie entre l’orangé et le marron pâle.
Le dessous de l’aile ne présente pas de contraste
contrairement à la Petite Tortue.
|
Cette espèce se rencontre facilement même si sa répartition ne semble pas homogène sur le territoire régional. Elle vole entre mars et octobre.
La Belle Dame
Cliquez pour agrandir la photo |
Cliquez pour agrandir la photo |
|
Le dessous de l’aile postérieure se caractérise par la présence de 4 ocelles sur un fond grisâtre.
Le rouge de l’aile antérieur est aussi visible.
Photo : E. Le Roy
|
Le dessus de la Belle Dame ne peut être confondu avec une autre espèce. Les couleurs dominante sont le noir et l’orange. On note aussi la présence de tâches blanches sur un fond noir.
Photo R. Leconte
|
Cette espèce est une grande migratrice, elle est visible dans notre région entre avril et novembre. Son abondance est très variable en fonction des années et des invasions de plusieurs millions d’individus sont régulièrement observées.
Le Robert-le-diable
Cliquez pour agrandir la photo |
Cliquez pour agrandir la photo |
|
Le dessous de cette espèce est très découpé. La couleur est brunâtre et il se détache sur l’aile postérieure un petit «C» blanc caractéristique.
Photo : R. Leconte
|
Le dessus se confond avec les feuilles mortes.
Il est d’une teinte orangée avec des tâches noires
bien visibles.
Photo : A. Laforest
|
Cette espèce est visible entre mars et octobre dans notre région.
La Carte géographique
Chez cette espèce il existe deux formes différentes. La première que l’on observe au printemps est appelée « levana » et la seconde lors de l’été et de l’automne est nommée « prorsa ».
|
Cliquez pour agrandir la photo
Photo : H. Georget
|
Pour les 2 formes, le dessous est identique : brun rougeâtre.
Une large bande blanche est visible.
Les nervures sont également blanches, traçants des routes comme sur une carte routière, d’où son nom de Carte géographique.
|
Les deux formes vues du dessus
Cliquez pour agrandir la photo |
La forme "levana" observée au printemps est de couleur orangée avec de nombreuses tâches noires.
Le papillon est de taille plus réduite que les espèces précédentes.
Photo : A. Deschatres
|
Cliquez pour agrandir la photo |
La forme « prorsa» visible en été et en automne est totalement différente.
Le papillon est alors noir traversé par des tâches blanches plus ou moins alignées.
Photo : H. Georget
|
Cette espèce est visible entre avril et septembre.
|
Les observations
Quelques cartes
